Ces souvenirs qui nous empêchent de tourner la page : 4 objets à ne pas conserver après un deuil
Dans le processus de deuil, certains objets hérités deviennent des freins invisibles plutôt que des réconforts. Ils cristallisent la douleur et nous maintiennent dans un passé douloureux. Découvrez comment identifier ces souvenirs encombrants pour retrouver la sérénité.
Montres arrêtées : un temps suspendu qui nous retient prisonniers

Cette montre qui s’est figée à l’instant du départ… On croit y trouver du réconfort, mais elle devient souvent un poids invisible. Comme si notre existence s’était immobilisée en même temps qu’elle, nous empêchant d’avancer.
Ces objets figés nourrissent inconsciemment un sentiment d’immobilisme. Comment retrouver son élan vital quand on garde près de soi ce rappel constant de l’arrêt ? Sans compter l’atmosphère pesante qu’ils diffusent dans notre habitat.
Notre conseil : si cet accessoire évoque des moments joyeux et continue de fonctionner, conservez-le. Dans le cas contraire, prenez le temps de le remercier mentalement… puis libérez-vous-en. C’est une étape symbolique vers le renouveau.
Le matériel médical : ces vestiges qui ravivent la souffrance

Médicaments entamés, appareils de mesure, matériel de soins… On les garde « par précaution », sans réaliser le message qu’ils véhiculent quotidiennement.
Ils évoquent immanquablement la maladie, les limitations, les moments difficiles. Même dissimulés, leur présence sourde influe sur notre état d’esprit et crée une tension diffuse dans notre environnement.
À faire : confiez ces objets à votre pharmacien qui saura les éliminer correctement. Vous gagnerez ainsi de l’espace physique… et mental.
Textiles personnels : douceur apparente, fardeau réel
Un oreiller qui garde encore son empreinte, un vêtement nocturne imprégné de son odeur… Ces étoffes semblent offrir du réconfort, mais portent souvent une charge affective écrasante.
Ce qui devait apaiser devient source d’angoisse : nuits agitées, chagrin qui resurgit brutalement, impression de vivre dans une boucle temporelle. Certaines croyances suggèrent même que les habits capturent une partie de l’énergie de leur propriétaire…
Notre astuce douce : opérez un tri intuitif. Conservez un seul souvenir textile significatif, sans culpabiliser de vous séparer du reste. Si un vêtement vous attriste profondément, c’est qu’il est temps de lui dire adieu.
Souvenirs corporels : quand le tangible entrave la libération

Boucles de cheveux, dents conservées, objets marqués par l’odeur… Ces reliques physiques manifestent un attachement profond. Mais elles nous connectent à l’enveloppe charnelle plutôt qu’à l’essence de la personne.
Ces souvenirs créent un lien énergétique intense, parfois oppressant. Ils entretiennent une fixation qui retarde le détachement nécessaire à la reconstruction.
Le bon geste : si la séparation vous paraît trop brutale, inventez un rituel d’adieu personnel. Un moment chargé de sens, bienveillant et respectueux pour clore ce chapitre en douceur.
Les souvenirs qui apaisent et accompagnent
Heureusement, tous les héritages ne font pas souffrir. Certains sont de véritables rayons de soleil :
- Un cliché où son sourire illumine la photo
- Un message écrit touchant
- Un accessoire précieux, un objet de passion, un ouvrage qu’il/elle chérissait
Ces objets-là racontent l’affection, l’existence, le bonheur. Ils évoquent les beaux instants — pas l’ultime adieu. Ils nous portent vers le haut au lieu de nous alourdir.
