L’énigmatique parfum de la transition finale

Publié le 14 février 2025
MAJ le 21 mai 2025

Certains rapportent une fragrance singulière précédant le trépas d'un proche, suscitant interrogations et mystères à élucider.

Raisons derrière le changement d’odeur corporelle en fin de vie

Lorsque quelqu’un se rapproche de la mort, son organisme subit divers changements physiologiques. L’un des signes les plus remarquables est l’émergence d’une odeur particulière. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce phénomène ne concerne pas exclusivement les personnes décédées, mais peut également être détecté chez un individu en fin de vie.

Cette odeur spécifique provient de deux substances chimiques : la putrescine et la cadavérine. Ces composés gazeux, issus de la décomposition des acides aminés ornithine et lysine, sont responsables de l’odeur distinctive de la putréfaction. Ils commencent à être émis lorsque le métabolisme ralentit considérablement, ce qui peut se produire dans les derniers jours de vie.

Une fragrance mémorable et saisissante

Les individus ayant déjà perçu cette odeur la décrivent comme étant à la fois distincte et marquante. Certains la comparent à une odeur de viande altérée, tandis que d’autres la rapprochent d’une senteur chimique évoquant le dissolvant pour vernis à ongles. La perception de cette odeur varie en fonction des personnes et de l’état de santé de l’individu en fin de vie.

Dans le cas de pathologies telles que les cancers digestifs (intestinaux ou stomacaux), l’odeur peut être particulièrement prononcée. Elle découle alors de la libération de toxines et d’une altération du métabolisme.

Le « râle de la mort » : un autre signe évocateur

En plus de cette odeur, un autre symptôme peut annoncer l’approche imminente du décès : le « râle de la mort ». Il s’agit d’un son caractéristique, souvent décrit comme un gargouillement humide. Ce bruit est provoqué par l’accumulation de salive et de sécrétions dans la gorge, que la personne mourante ne parvient plus à avaler en raison de sa faiblesse.

Bien que ce son puisse être impressionnant pour les proches, il ne traduit pas nécessairement une souffrance de la personne en fin de vie.

Une intuition instinctive de la fin de vie ?

Certains individus prétendent être capables de anticiper la proximité de la mort chez un être cher, même en l’absence de signes médicaux évidents. Cette capacité pourrait être liée à notre instinct de survie, un mécanisme biologique nous permettant de détecter des modifications chimiques subtiles dans notre environnement.

Hospice UK, une organisation spécialisée dans les soins palliatifs, confirme que l’odeur peut servir d’indicateur des derniers instants de vie. Cependant, chaque personne étant unique, tous les individus en fin de vie ne dégagent pas forcément cette odeur caractéristique.

Accompagner avec calme et sérénité

Même si ces signaux peuvent sembler déconcertants, il est primordial de se rappeler qu’ils font partie intégrante du cycle naturel de l’existence. Appréhender ces phénomènes permet d’accompagner un proche en fin de vie avec davantage de tranquillité.

L’odeur de la mort et le râle terminal sont des réalités physiologiques, mais ils ne doivent pas engendrer de l’anxiété. Ce qui importe avant tout, c’est d’être présent, d’apporter du réconfort et de manifester son affection jusqu’au dernier moment.