Le gecko, ce colocataire discret : nuisible ou allié insoupçonné ?

Publié le 28 juillet 2025

Silhouette furtive au plafond ou sur les murs, le gecko suscite souvent méfiance. Pourtant, ce petit lézard pourrait bien être votre meilleur allié contre les insectes indésirables. Décryptage d'une cohabitation à réinventer.

Un chasseur d’insectes hors pair

 

Saviez-vous que ce reptile miniature est un véritable expert en régulation d’insectes ? Sans faire de bruit, il traque les indésirables comme :

  • Cafards et blattes
  • Mites de cuisine
  • Mouches domestiques
  • Moustiques agaçants
  • Araignées
  • Termites destructeurs
  • Petites guêpes intrusives

Une alternative écologique aux insecticides chimiques, sans danger pour l’environnement ou votre santé.

Un voisin inoffensif… avec quelques précautions

Contrairement aux idées reçues, ce petit lézard est parfaitement pacifique : pas de morsure, pas d’agressivité. Cependant, comme tout animal sauvage, il peut véhiculer des bactéries. Mieux vaut éviter de le toucher ou de le laisser circuler près des zones de préparation des aliments.

Si sa présence isolée ne pose pas problème, une colonie trop importante peut devenir dérangeante : bruits nocturnes, traces sur les surfaces, déjections… Autant de signes qu’il est temps d’intervenir avec douceur.

Des solutions respectueuses pour réguler leur présence

Pas besoin de mesures radicales pour vivre en harmonie avec ces petits reptiles. Quelques astuces simples suffisent :

  • Modérez l’éclairage extérieur la nuit : moins d’insectes attirés = moins de geckos à l’affût.
  • Scellez les entrées potentielles : fissures, interstices et autres passages discrets.
  • Nettoyez régulièrement les recoins sombres et humides qu’ils adorent.
  • Optez pour des répulsifs naturels comme l’huile essentielle de citronnelle ou d’eucalyptus.

Faut-il les accueillir ou les décourager ?

Un gecko solitaire peut être un allié précieux contre les nuisibles, discret et efficace. Mais lorsqu’ils deviennent trop nombreux, une intervention douce s’impose pour retrouver l’équilibre.

La solution ? Une cohabitation mesurée, comme avec un voisin discret qui rend service occasionnellement mais dont on ne souhaite pas la présence permanente.

Au final, tout est question de dosage. Ni ennemi, ni sauveur suprême, le gecko est simplement un petit être malin dont il faut savoir apprécier les services… tout en fixant des limites raisonnables.