Toilettes publiques : cette astuce censée vous protéger serait en réalité nocive

Publié le 16 juillet 2025

Éviter de s'asseoir sur les sièges de WC publics semble judicieux... et pourtant, cette technique du "surplomb" pourrait perturber votre santé intime. Explications par des spécialistes qui bousculent nos idées reçues.

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La position suspendue : une solution pire que le problème ?

Nous l’avons toutes expérimenté : face à des sanitaires peu engageants, on adopte instinctivement cette posture aérienne pour éviter le contact avec la cuvette. Pourtant, la microbiologiste Dr Primrose Freestone révèle que cette stratégie serait contreproductive. Maintenir cette position requiert une tension musculaire importante, particulièrement au niveau du périnée. Conséquence ? La vessie ne se vide pas correctement, ce qui peut provoquer des envies répétées… un cercle vicieux peu confortable.

Les conséquences insoupçonnées de l’équilibre précaire

Se maintenir en suspension active un véritable ballet musculaire : dorsaux, ceinture abdominale et hanches travaillent simultanément. Cette contraction permanente empêche la détente nécessaire à une miction naturelle. Au fil du temps, cette mauvaise habitude peut engendrer des problèmes urinaires ou une sensation de vessie toujours pleine. Dans les situations les plus critiques, cela pourrait même affaiblir la région pelvienne, particulièrement chez les jeunes mamans.

Forcer pour uriner : le piège à éviter absolument

Brianne Grogan, kinésithérapeute spécialisée en rééducation périnéale, alerte : lorsque la position en suspension devient routine, on développe souvent le réflexe de pousser pour faciliter la miction. Une pratique qui peut endommager le plancher pelvien et, dans certains cas, contribuer à un déplacement des organes (prolapsus). Un risque à ne pas négliger, surtout après un accouchement.

Réapprendre à utiliser les toilettes sans crainte

Info rassurante : la peur des bactéries sur les sièges de WC publics est souvent infondée. D’après Dr Freestone, les risques de contamination via l’abattant sont minimes. Les germes se transmettent principalement par les mains ou les surfaces négligées. Notre épiderme constitue par ailleurs une barrière naturelle remarquablement efficace. Conclusion : asseyez-vous sans appréhension, éventuellement en disposant une protection en papier si cela vous met plus à l’aise.

Le vrai moment critique qu’on ignore

Révélation choc : le danger majeur ne se situe pas où on l’imagine. Des recherches démontrent que les projections d’eau lors de la chasse peuvent propager des microgouttelettes contaminées jusqu’à 1,5 mètre autour des toilettes. Ces particules invisibles transportent potentiellement des germes indésirables. La parade ? Actionnez la chasse en quittant déjà les lieux. Adieu les surprises désagréables !

Finalement, la position assise s’avère plus sûre que l’acrobatie – et ce n’est pas qu’une question de praticité, mais de bien-être corporel.
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