Des médicaments communs liés à une augmentation significative du risque de cancer, révèle une étude oncologique

Une découverte récente secoue les préjugés : certains suppléments alimentaires courants pourraient accroître le risque de cancer, alerte le Dr Mohammad Muneeb Khan et l’association "Killing Cancer Kindly".
Les risques cachés des compléments alimentaires
De nos jours, la consommation quotidienne de compléments multivitaminés est monnaie courante, souvent perçue comme un geste bénéfique pour la santé. Cependant, il est crucial de comprendre que cette pratique peut en réalité comporter des risques insoupçonnés, notamment en favorisant la croissance de cellules cancéreuses.
Les compléments alimentaires : des faux amis qui peuvent se révéler dangereux
Qui n’a jamais pris une pilule colorée en pensant agir pour son bien-être ? Les multivitamines sont désormais des incontournables des rayons dédiés à la santé, vantées comme des alliées de notre équilibre. Pourtant, derrière cette image rassurante se dissimulent parfois des dangers méconnus, surtout lorsqu’elles sont consommées sans un suivi médical adéquat.
D’après les études du Dr Khan, un excès de vitamines B6, B9 (acide folique) et B12 pourrait accroître de 30 % le risque de développer certains types de cancers, notamment ceux du poumon et de la prostate. Ces conclusions, issues de recherches approfondies, incitent désormais les spécialistes à réclamer une réglementation plus stricte et une sensibilisation accrue du public.
Pourquoi les vitamines de synthèse posent-elles problème ?
La distinction est primordiale : ce sont les vitamines synthétiques, sous forme de compléments alimentaires, qui sont pointées du doigt, et non celles naturellement présentes dans notre alimentation.
Dans un repas composé de légumes crus ou de fruits de saison, les vitamines sont assimilées progressivement, au rythme adapté aux besoins de notre organisme.
En revanche, en ingérant un complément concentré, les vitamines se diffusent rapidement dans le sang, créant un excès dont certaines cellules, y compris les cellules cancéreuses, peuvent tirer profit.
En somme, c’est comme arroser tout un jardin alors qu’une seule plante a soif… sans pouvoir contrôler quelles plantes bénéficieront de l’excès. Les cellules cancéreuses pourraient ainsi proliférer plus rapidement, se nourrissant de ces nutriments en surplus.
Des solutions pour une consommation plus raisonnée et encadrée
Face à cette problématique inquiétante, le Dr Khan préconise plusieurs actions clés :
- Requalifier les compléments multivitaminés en tant que médicaments, les rendant accessibles uniquement sur prescription médicale.
- Introduire des avertissements sanitaires sur les emballages, à l’instar de ceux présents sur les paquets de cigarettes.
- Sensibiliser le grand public aux risques d’une surconsommation non encadrée, en particulier pour les groupes à risque.
En attendant ces réglementations, il est recommandé de limiter la prise de compléments alimentaires aux cas strictement nécessaires, c’est-à-dire en cas de carence avérée diagnostiquée par un professionnel de santé.
Privilégier une alimentation diversifiée, la solution la plus sûre et naturelle
La meilleure prévention demeure une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, céréales complètes et sources naturelles de vitamines.
Rappelons-le : un jus d’orange frais, une poignée de fruits secs ou un légume de saison apportent à notre corps les nutriments essentiels, sans risque de surdosage.
En définitive, cette mise en garde sur les compléments multivitaminés nous rappelle une vérité simple mais souvent négligée dans nos vies trépidantes : le bon sens alimentaire demeure notre meilleur allié pour la santé. Comme le dit un proverbe français bien connu : « C’est dans l’assiette, pas dans la boîte, que se trouve la véritable santé. »