Une mère défie les normes en accueillant son premier enfant à un âge avancé : découvrez leur vie aujourd’hui

Publié le 14 novembre 2024
MAJ le 19 mai 2025

Plongez dans l'histoire inspirante d'Adriana Iliescu, qui a réalisé son rêve de maternité à 66 ans malgré les défis et les jugements de la société. Découvrez comment elle et sa fille Eliza naviguent, 17 ans après cette naissance marquante.

Une quête de maternité jalonnée d’obstacles

Un rêve de maternité

Pour Adriana, devenir mère n’a jamais été une simple envie. Depuis sa jeunesse, elle a dû affronter des épreuves déchirantes. Mariée précocement, sa première grossesse a été interrompue pour des raisons médicales. Suite à l’abandon de son époux alors qu’elle avait 24 ans, elle s’est retrouvée seule. Contrainte de mettre de côté ses aspirations maternelles, Adriana s’est entièrement investie dans sa carrière universitaire. « Le temps me manquait pour envisager d’avoir un enfant », confie-t-elle.

Au fil des années, les avancées dans les techniques de procréation assistée ont finalement offert à Adriana une lueur d’espoir. En 2000, sa première tentative de FIV s’est soldée par un échec. Malgré cela, elle n’a jamais baissé les bras. En 2005, sa ténacité a été récompensée par la naissance d’Eliza, même si le chemin pour y parvenir était semé d’embûches.

Des critiques acerbes face à une détermination inébranlable

Après la naissance de sa fille, Adriana a été la cible de nombreuses critiques. Certains ont qualifié son choix d’égoïste et immoral, allant jusqu’à la traiter de « créature de la force obscure » au sein de certaines organisations religieuses. Malgré tout, elle a assumé pleinement sa décision : « Mon désir d’enfant n’était pas motivé par le paraître, mais par l’amour que je pouvais lui offrir. » Sa conviction inébranlable en sa fille comme un don divin l’a soutenue dans ces moments difficiles.

Cependant, la question de l’âge n’a jamais cessé de la préoccuper. Adriana était consciente que le temps jouait contre elle. « Je ne prétends pas être éternelle, mais je serai là pour Eliza aussi longtemps que possible », confie-t-elle. Même son médecin, le Dr Bogdan Marinescu, a accepté d’assurer la tutelle légale de la jeune fille en cas de disparition d’Adriana, démontrant ainsi la profonde bienveillance qui les lie.

Un lien mère-fille indéfectible

 

Des critiques virulentes

Malgré les critiques, le duo mère-fille formé par Adriana et Eliza reste inséparable. À 17 ans, Eliza est décrite comme une adolescente brillante et ambitieuse, aux rêves académiques élevés. Excellant dans ses études, elle semble suivre les traces intellectuelles de sa mère. « Eliza est mon héritage, ma plus grande fierté », déclare Adriana avec émotion.

Une complicité unique unit la mère et la fille. Alors qu’Adriana continue d’enseigner et d’écrire pour les enfants, elle se sent épanouie. Avec plus de 25 ouvrages à son actif, elle reste active pour garantir à Eliza un avenir stable et serein.

Un avenir prometteur pour Eliza

Un avenir prometteur

Les aspirations universitaires d’Eliza laissent présager un avenir radieux. Forte et joyeuse, elle démontre que l’amour maternel n’est pas conditionné par l’âge. Adriana a tout planifié pour l’avenir de sa fille, y compris la question de sa tutelle en cas de disparition. Ce qui importe avant tout, c’est que la jeune Eliza, pleine de vie et de rêves, soit inspirée par l’héritage maternel qui lui est transmis.

L’histoire d’Adriana et Eliza incarne la résilience, l’amour et la détermination. Malgré les épreuves, Adriana demeure une mère comblée, dévouée à sa fille, prouvant ainsi que la maternité, à tout âge, réside essentiellement dans le cœur.