Un spécialiste aéronautique avance une hypothèse inquiétante sur la catastrophe aérienne d’Air India

Le 12 juin 2025, un vol d'Air India reliant Ahmedabad à Londres s'est abîmé peu après son envol, causant la mort de 241 passagers et membres d'équipage. L'appareil s'est écrasé dans une zone habitée, aggravant encore le bilan de ce drame qui a secoué la communauté internationale.
Un signal d’alarme retentit peu après le décollage
L’appareil venait à peine de s’élever à 190 mètres que l’équipage déclarait une urgence en vol. Quelques instants plus tard, l’avion s’abîmait au sol dans un terrible incendie. Des témoins racontent avoir entendu une explosion assourdissante avant de voir les flammes lécher la carcasse métallique. Des habitants du quartier ont courageusement tenté de porter secours aux passagers. Si l’une des boîtes noires a été récupérée, son décryptage n’a pas encore livré tous ses secrets.
Une chute brutale qui interroge
Pour Dr Sonya Brown, spécialiste en aérodynamique, les vidéos de l’accident et les relevés radar indiquent une chute vertigineuse de la vitesse. L’experte suspecte un « décrochage aérodynamique », ce phénomène critique où l’appareil ne parvient plus à maintenir son altitude à cause d’une vitesse insuffisante. Une défaillance des moteurs pourrait expliquer ce scénario, même si les investigations n’ont pas encore confirmé cette piste.
Des anomalies techniques préoccupantes
Certains voyageurs ayant pris ce vol quelques heures avant le drame rapportent des problèmes électriques inquiétants : systèmes d’affichage coupés, climatisation défaillante… Des images montrent par ailleurs que la turbine de secours (RAT), normalement activée en cas de coupure totale de courant, fonctionnait. Ces éléments confortent les enquêteurs dans l’idée d’une grave panne technique.
L’hypothèse d’une confusion en cabine
Le commandant Steve Chen, vétéran de l’aviation civile, propose une autre explication : le copilote aurait pu commettre une erreur de manipulation en rétractant les volets plutôt que le train d’atterrissage. Cette méprise réduit considérablement la portance, compromettant la montée de l’appareil. Les images confirment que le train était toujours déployé lors de l’impact – un détail qui alimente les spéculations.
Météo clémente et poids conforme
Tous les experts s’accordent sur un point : les conditions atmosphériques étaient optimales. Aucune turbulence ni vent violent signalé. Par ailleurs, le poids total de l’avion, carburant inclus, ne dépassait pas les limites autorisées. L’appareil aurait dû pouvoir compenser la défaillance d’un moteur sans connaître un tel destin.
L’enquête se poursuit
Avec l’aide d’experts internationaux, les autorités indiennes analysent minutieusement les données des enregistreurs. Toutes les possibilités sont examinées : problème mécanique, erreur humaine, dysfonctionnement électronique ou même carburant altéré. Ce crash, le plus meurtrier pour Air India depuis près de 30 ans, ravive les interrogations sur la sécurité aérienne.
Un drame aux multiples inconnues, qui nous rappelle cruellement qu’en aviation, le diable se cache souvent dans les détails.