Paul Alexander, le dernier héros du poumon d’acier, tire sa révérence à 78 ans

Publié le 18 juillet 2025

Son histoire semble tout droit sortie d’un roman : Paul Alexander a passé sept décennies enfermé dans une machine à respirer, sans jamais laisser son corps paralysé dicter les limites de son existence. Un parcours hors du commun qui force l’admiration.

Un destin scellé par la polio

Dans les années 50, alors qu’il n’a que six ans, Paul Alexander est frappé par la poliomyélite. Le virus paralyse ses muscles respiratoires, le condamnant à dépendre d’un **caisson métallique** encombrant pour survivre. À une époque où **les traitements modernes n’existaient pas**, cette machine deviendra son corps secondaire.

**Imaginez : passer votre vie allongé, incapable de bouger, avec pour seul horizon le plafond…** Pour la plupart, ce serait un cauchemar. Pour Paul, ce fut le début d’une incroyable aventure humaine.

L’esprit plus fort que la matière

Là où beaucoup auraient sombré, Paul a choisi de briller. Armé d’une **volonté sans faille**, il obtient un diplôme en droit, exerce comme avocat et même publie un livre. Son histoire, partagée sur **TikTok**, a inspiré des milliers d’internautes, séduits par son optimisme contagieux.

Ce qui frappait chez lui ? Pas seulement son courage, mais aussi sa façon de raconter son quotidien avec humour et tendresse. Une leçon de vie, tout simplement.

Une résilience à toute épreuve

Le poumon d’acier, aujourd’hui relique médicale, était son compagnon de toujours. Pourtant, Paul avait appris à s’en passer quelques heures par jour, en maîtrisant une technique de respiration impressionnante.

Pendant **près de 70 ans**, il a vécu au rythme des soufflets métalliques… mais jamais au ralenti. Chaque jour était une victoire.

Un héritage lumineux

Paul s’est éteint récemment, probablement des suites du **Covid-19**, selon une de ses dernières vidéos. Son frère a annoncé la nouvelle avec émotion : **« Il a touché tant de vies. »**

Et pour cause. Paul Alexander n’était pas juste un survivant. C’était un battant, un exemple, une preuve vivante que **l’espoir peut naître même dans les circonstances les plus sombres**.

Son histoire nous murmure une vérité essentielle : parfois, le plus grand des courages est simplement… de continuer à respirer.