Un symptôme inquiétant du dernier variant Covid alerte les médecins

Publié le 20 juin 2025

Alors que le virus continue de circuler, une nouvelle souche se distingue par un signe clinique surprenant et particulièrement douloureux. Et si votre récent mal de gorge en était le premier indice ? Décryptage d'un phénomène qui mobilise les experts.

Un variant sous surveillance : ce qu’il faut savoir sur « Nimbus »

Depuis peu, les scientifiques suivent avec attention l’émergence d’un nouveau membre de la famille des variants du Covid-19 : le NB.1.8.1, affectueusement surnommé « Nimbus ». Identifié dans plusieurs nations, ce variant se propage à vitesse grand V, particulièrement au Royaume-Uni où les infections ont bondi de 7% en seulement quelques jours début juin.

Cette progression rapide pourrait faire dresser les cheveux sur la tête, mais pas de panique : l’OMS rassure en affirmant qu’aucun élément ne suggère une dangerosité accrue par rapport aux variants précédents. Ni symptômes plus sévères, ni efficacité vaccinale compromise. De quoi respirer un peu.

Mais alors, pourquoi tant d’intérêt pour ce nouveau venu ? Un symptôme particulier a retenu l’attention des professionnels de santé…

Un symptôme phare : cette douleur pharyngée qui interpelle

Adieu les petits picotements anodins. Avec Nimbus, de nombreux patients rapportent une sensation douloureuse intense, souvent décrite comme une « coupure au couteau ». Cette comparaison peut sembler exagérée, mais la souffrance est bel et bien présente. Particularité notable : cette gêne apparaît généralement en premier, avant même l’arrivée de la fièvre ou des quintes de toux.

Le Dr Naveed Asif, médecin généraliste au London General Practice, constate que ces maux de gorge fulgurants deviennent un motif de consultation fréquent. Ils s’accompagnent souvent d’autres manifestations : épuisement marqué, toux discrète, congestion nasale, courbatures… Et parfois même de troubles digestifs comme des nausées ou des maux de ventre.

Moralité : si votre petit dernier (ou vous-même) se met à se plaindre d’une gorge anormalement sensible, mieux vaut garder un œil sur l’évolution des symptômes.

Raison de s’inquiéter ? Non. De rester attentive ? Absolument

Bonne nouvelle confirmée par l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) : ce variant ne présente pas de risque accru comparé aux autres. Pas de vague d’hospitalisations inhabituelle, pas de complications nouvelles au tableau.

Ceci dit, certaines populations doivent maintenir leur vigilance : les futures mamans, les tout-petits, les seniors ou les personnes immunodéprimées. Face à des symptômes prononcés ou atypiques, un avis médical (médecin traitant ou pédiatre) reste la meilleure option. Un gramme de prévention vaut mieux qu’un kilo de guérison, comme le dit si bien l’adage !

Les bons réflexes à adopter en 2025

Même si l’atmosphère n’a plus rien à voir avec les périodes de confinement, certaines habitudes méritent d’être conservées :

  • Tester dès les premiers doutes : Les autotests (disponibles en officine) permettent d’y voir clair rapidement. Non remboursés certes, mais toujours bien utiles.
  • Préparer un kit santé maison : Stockez quelques tests, du paracétamol, un thermomètre, et des solutés de réhydratation pour les enfants. L’arme absolue contre le stress de dernière minute.
  • Boire et se reposer : S’hydrater régulièrement et s’accorder des pauses, c’est le B.A.-BA pour soutenir son organisme.
  • Demander conseil pendant la grossesse ou l’allaitement : Avant toute prise médicamenteuse, même anodine, un avis professionnel s’impose.

La philosophie reste inchangée : vigilance, discernement et zénitude.

Parfois, un simple mal de gorge en dit long… alors écoutons notre corps, sans pour autant sombrer dans la psychose.