Une mère de cinq enfants s’approprie une luxueuse demeure à 670 000 euros contre vents et marées

Découvrez l'histoire captivante d'une mère de famille qui revendique sans détour sa légitimité à résider dans une villa de luxe, suscitant un véritable raz-de-marée de réactions en ligne.
Une demeure luxueuse occupée par pure « mérite personnel »
L’histoire se déroule à Cose Noves, un quartier chic sur la côte nord de l’île de Minorque. María Iguazo, mère de cinq enfants, réside depuis quelques jours dans une villa évaluée à 670 000 euros, sans contrat de location, ni autorisation légale… et sans le moindre regret apparent.
Une vidéo devenue virale la montre se promenant dans cette résidence de 160 m² avec piscine, quatre chambres, trois salles de bains et une vue imprenable sur la Méditerranée. Affichant un sourire, elle lance : « Même Beyoncé ne pourrait se permettre ça. »
« Je mérite cela » : une justification qui suscite l’indignation
Mais ce ne sont pas tant l’occupation illégale que ses propos qui alimentent la polémique : « Je le mérite », déclare-t-elle devant la caméra. Bénéficiant de 1 500 euros d’aides sociales mensuelles, selon les médias espagnols, elle semble revendiquer un droit à un train de vie luxueux, ce qui a scandalisé de nombreux internautes.
Pour certains, cette vidéo illustre un abus flagrant du système social. Pour d’autres, elle met en lumière la précarité extrême de la situation. Une chose est sûre : cette affaire ne laisse personne indifférent.
Une législation plus stricte en Espagne contre les occupations illégales
Face à la recrudescence des cas de squat, le gouvernement espagnol a récemment renforcé sa législation. Depuis juillet 2024, une loi accélère les procédures d’expulsion des squatteurs et prévoit des sanctions plus sévères en cas de récidive.
Dans ce contexte, la situation de María pourrait évoluer rapidement. Les autorités, alertées par la diffusion de la vidéo, ont déjà entamé des démarches.
Une série d’infractions compliquant sa situation
En plus de son occupation illégale, María Iguazo est également impliquée dans d’autres affaires judiciaires. Alors qu’elle accompagnait ses enfants à l’école, elle a été arrêtée par la Guardia Civil pour un dépassement dangereux. Le bilan du contrôle est sévère : conduite sans permis, consommation de stupéfiants (cocaïne) et utilisation d’un véhicule emprunté sans autorisation à un voisin.
Le véhicule a été saisi, et María est désormais poursuivie pour trois infractions distinctes, ce qui aggrave considérablement son cas.
Une affaire divisant l’opinion publique
Entre incompréhension, fascination et colère, cette affaire relance le débat sur le logement, la précarité et les limites de la solidarité. Peut-on justifier l’occupation illégale d’un bien au nom d’un hypothétique mérite ? Le système social peut-il répondre à toutes les détresses sans être détourné ?
Une certitude demeure : à l’ère des réseaux sociaux, chaque acte filmé peut avoir des répercussions réelles, parfois bien au-delà des intentions initiales.