Une méthode de torture insolite : la punition par la langue d’une chèvre

Publié le 26 novembre 2024
MAJ le 19 mai 2025

Découvrez une pratique de torture singulière de l'histoire romaine qui utilise une chèvre et de l'eau salée pour infliger d'atroces souffrances.

torture

Le concept était à la fois simple et macabre :

  1. Préparation : Les pieds de la personne étaient immergés dans une solution saline pour saturer la peau.
  2. L’action : Une chèvre, attirée par le sel, léchait inlassablement les pieds de la victime.
  3. L’horreur : Ce qui pouvait débuter par des chatouilles devenait rapidement insupportable. La langue rugueuse de l’animal irritait et finissait par déchirer l’épiderme, exposant les tissus à des infections graves.

Pourquoi cette méthode de torture était-elle si redoutable ?

Pourquoi cette torture était-elle si redoutable

  1. La perception de la douleur

Contrairement à d’autres approches violentes, celle-ci jouait sur la longueur. Les plaies superficielles, répétées et sans répit, engendraient une souffrance psychologique aussi intense que la douleur physique.

  1. Le risque infectieux

Avec l’épiderme des pieds à découvert, les lésions favorisaient des infections graves, souvent mortelles à une époque où les soins médicaux étaient rudimentaires.

  1. L’immobilité forcée

Même après avoir survécu à cette épreuve, les individus étaient fréquemment incapables de se déplacer pendant des semaines, voire des mois.

La torture et ses variantes grotesques

L’absurdité de la « langue de chèvre » évoque d’autres méthodes singulières, comme le scaphisme, une pratique ancienne particulièrement cruelle élaborée par les Perses. Elle impliquait de piéger une personne entre deux embarcations, enduite de lait et de miel pour attirer des insectes, et exposée au soleil. La combinaison de la déshydratation, des piqûres et des infections conduisait à une mort lente et atroce.

Pourquoi ces pratiques ont-elles vu le jour ?

Pourquoi ces méthodes ont-elles existé

L’histoire de l’humanité regorge d’exemples où la méchanceté et l’ingéniosité se sont mêlées. Ces méthodes de supplice servaient généralement à sanctionner ou à intimider, mais elles témoignent également de la sombre inventivité de l’esprit humain.

De nos jours, ces pratiques appartiennent heureusement au passé. Néanmoins, leur évocation souligne l’importance de promouvoir la compassion et le respect des droits fondamentaux.

Conclusion

La « langue de chèvre » et d’autres formes de torture étranges illustrent jusqu’où l’homme a pu aller dans la barbarie. Même si ces méthodes sont révolues, elles demeurent un rappel puissant des excès possibles de la cruauté. Un regard en arrière pour mieux comprendre pourquoi l’éthique et la dignité humaine doivent demeurer au cœur de nos sociétés contemporaines.