Les dernières volontés du pape François dévoilées : un adieu empreint de simplicité et d’ouverture

Publié le 2 mai 2025
MAJ le 21 mai 2025

Plongez dans le testament final du pape François, un message empreint de modestie et de renouveau qui brise les conventions vaticanes séculaires.

Mais où trouvera-t-il repos, celui qui prônait l’amour des plus modestes ? La réponse pourrait réellement vous étonner…

Le décès d’un pape proche du peuple

La journée de Pâques restera gravée dans les esprits comme le moment où Jorge Mario Bergoglio, devenu François, a rendu son dernier souffle. À l’âge de 88 ans, victime d’un AVC, il s’est éteint au Vatican, entouré de ses proches collaborateurs.

Restant fidèle à sa voie spirituelle, il a décidé de demeurer jusqu’au bout le guide parmi ses fidèles, plutôt que le souverain dominant sur eux.

Un legs qui bouscule les traditions du Vatican

Daté du 29 juin 2022, son testament évoque une prière chuchotée dans une ancienne église romaine.

Il ne mentionne ni autorité, ni luxes, mais exprime un unique désir : le lieu de son repos éternel.

À la surprise générale, il a exprimé le souhait de ne pas être inhumé dans la basilique Saint-Pierre, où reposent la plupart de ses prédécesseurs. Non, François a opté pour un endroit discret mais symbolique : la basilique Santa Maria Maggiore, un sanctuaire marial au cœur de Rome.

Une ultime prière devant la Vierge

Durant son pontificat, le pape François avait l’habitude de venir prier devant l’icône de la Salus Populi Romani. Avant et après chaque voyage apostolique, il s’y confiait, partageant ses craintes, ses espoirs, ses remerciements.

C’est ce lien intime avec la Vierge Marie qui explique son désir que son dernier voyage terrestre se termine en ce lieu de sérénité, loin des dorures et des agitations.

Sa tombe sera modeste, sans artifices, portant simplement l’inscription sobre : Franciscus. Tel un vieux banc dans un parc public, simple mais chargé de souvenirs, son tombeau témoignera de son aspiration à la modestie.

Une cérémonie simple, en accord avec son esprit

Le pape François a pris en charge le financement de ses funérailles, afin de ne pas peser sur les finances de l’Église.

Il a confié cette responsabilité à Mgr Rolandas Makrickas, avec des directives claires pour assurer la plus grande discrétion.

Il n’a pas manqué de remercier tous ceux qui l’ont soutenu par leur affection et leurs prières, leur offrant un geste ultime de reconnaissance.

Enfin, dans un dernier élan spirituel, il a dédié toutes ses souffrances à la paix mondiale et à l’unité entre les peuples, tel une bougie silencieuse dans une cathédrale endormie.

Un héritage spirituel intemporel

À travers ce testament, le pape François nous transmet une ultime leçon : la simplicité comme chemin vers la grandeur.

À l’image de saint François d’Assise, dont il a choisi le nom, il nous rappelle que la véritable empreinte que l’on laisse ne se mesure pas en pierres sculptées, mais en amour partagé.

À une époque où l’apparence prend souvent le dessus sur l’essentiel, son humble adieu résonne comme une invitation à revenir à l’essentiel : aimer, servir et espérer.