Le dernier message bouleversant du commandant avant le drame d’Air India

Publié le 16 juin 2025

Le vol AH-147 reliant Ahmedabad à Londres a viré au cauchemar le 12 juin 2025. Dans ses ultimes secondes, le capitaine Sabharwal a transmis un message poignant avant que son Boeing 787 ne s'abatte sur un bâtiment, causant l'une des pires catastrophes aériennes de la décennie avec près de 300 morts.

Un accident aérien aux conséquences dramatiques

Avec plus de 8 200 heures de vol à son actif, le commandant Sabharwal s’est pourtant retrouvé impuissant face à la panne brutale des moteurs. Assisté de son copilote Clive Kunder, il a lutté pendant 17 longues secondes pour tenter de maîtriser l’appareil. Le Boeing 787 n’a jamais atteint plus de 190 mètres d’altitude. L’impact fut violent, transformant instantanément l’avion en un brasier géant. Ce vol à destination de Londres-Gatwick, transportant 232 passagers et 10 membres d’équipage, a basculé dans l’horreur en un clin d’œil.

Un survivant miraculeux au cœur de la catastrophe

Parmi les 242 personnes présentes à bord, un seul homme a survécu : Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique de 40 ans et père de famille. Installé à la place 11A, à proximité immédiate d’une sortie de secours, il a réussi à s’échapper des flammes avec seulement quelques blessures sans gravité. Actuellement hospitalisé, il reste profondément choqué mais en vie. Une incroyable lueur d’espoir pour sa famille, particulièrement pour son jeune fils qui lui a adressé un touchant message pour la fête des pères.

Des vies brisées à travers le monde

Les victimes provenaient de différentes nationalités : principalement des ressortissants indiens, mais aussi des Britanniques, des Canadiens et des Portugais. Parmi elles se trouvaient la famille Nanabawa de Gloucester, un couple travaillant dans le domaine du bien-être, ou encore Raxa Modha et son petit-fils âgé de deux ans. Derrière chaque nom se cache une histoire personnelle et une douleur immense. À Gloucester, la communauté musulmane a exprimé sa peine sur les réseaux sociaux, tandis qu’à Wellingborough, le maire a rendu un hommage poignant aux disparus.

Une enquête minutieuse pour élucider les causes

Les circonstances exactes de l’accident restent à établir. Les enregistreurs de vol ont été retrouvés et sont actuellement examinés par les experts. Ce crash représente non seulement le plus grave survenu en Inde depuis trois décennies, mais aussi le premier accident mortel impliquant un Boeing 787 dans ces conditions. Des interrogations subsistent sur l’état de l’avion, qui avait récemment effectué des trajets vers l’Australie. Des spécialistes techniques et des enquêteurs internationaux travaillent sans relâche pour comprendre l’inimaginable. Les dernières communications du cockpit révèlent l’appel désespéré du commandant : « Mayday… plus de poussée, perte totale de puissance, impossible de maintenir l’altitude ».

L’émotion collective face à l’indicible

Au-delà des statistiques et des analyses techniques, cette tragédie laisse un vide impossible à combler. L’onde de choc est immense, les témoignages de soutien se multiplient. Dans les aéroports, sur les plateformes numériques, dans les lieux de culte, des bougies scintillent, des visages sont baignés de larmes, des moments de recueillement s’observent. Chaque annonce diffusée à la télévision représente un destin brisé, une famille dévastée, des rêves anéantis.

Dans l’adversité, la solidarité internationale se manifeste

Malgré la douleur et les nombreuses interrogations, une vague de soutien mondial s’est organisée. Des cellules psychologiques ont été déployées, des campagnes de dons lancées pour venir en aide aux familles, et des réseaux d’entraide se sont mobilisés à l’échelle planétaire. Car face à l’impensable, c’est bien la force humaine qui prend le dessus.

Et parfois, dans les pires circonstances, une seule vie épargnée peut redonner foi en l’avenir.