Débat enflamme sur les allocations familiales d’une famille nombreuse

Publié le 31 janvier 2025
MAJ le 20 mai 2025

Une mère dévoile le montant conséquent des aides familiales qu'elle reçoit, provoquant une vive controverse en ligne quant à son ampleur.

Un sujet de discussion controversé

Cheryl Prudham, âgée de 34 ans, attire l’attention. Connu sous le nom de la reine des allocations au Royaume-Uni, cette mère au foyer attend son 13ᵉ enfant. Selon ses dires, elle reçoit environ 47 000 euros par an en prestations sociales pour subvenir aux besoins de sa famille. Bien que ce montant puisse sembler énorme de prime abord, il convient de le mettre en perspective. Si l’on divise cette somme sur une base mensuelle, cela équivaut à environ 4 000 euros, soit environ 350 euros par enfant.

Malgré ces explications, la jeune femme est l’objet de vives critiques, notamment en raison de la manière dont elle utilise cet argent. Par exemple, pour le sixième anniversaire de son fils, elle lui a offert un quad d’une valeur de 500 euros, ce qui a porté le coût total de la fête à 1 300 euros. Cette dépense a suscité des réactions négatives, certains estimant qu’il s’agit là d’une utilisation peu judicieuse des aides publiques.

Des systèmes d’allocations différents entre le Royaume-Uni et la France

Ce qui choque particulièrement dans cette affaire, c’est le fonctionnement des allocations familiales britanniques, qui diffère de celui en place en France. Outre-Manche, chaque famille reçoit un montant fixe, indépendamment de ses revenus. Le montant s’élève à 21,15 livres sterling (environ 24 euros) pour le premier enfant ou l’enfant unique, et à 14 livres (environ 16 euros) par enfant supplémentaire.

En France, en revanche, les allocations sont calculées en fonction des revenus déclarés aux impôts. La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) prend en considération l’ensemble des ressources du foyer, qu’il s’agisse de salaires, d’allocations chômage, de pensions ou d’autres revenus. Par conséquent, le montant alloué varie d’une famille à l’autre en fonction de sa situation financière.

Si Cheryl Prudham résidait en France, il est probable qu’elle bénéficierait également d’un soutien financier conséquent, bien que soumis à des plafonds de ressources. Cependant, ce qui scandalise le plus les Britanniques n’est pas tant le montant perçu que l’attitude défiant les critiques de la jeune femme.

Des réactions divergentes face à la controverse

Plutôt que d’apaiser la polémique, Cheryl Prudham assume pleinement son style de vie. Interrogée sur d’éventuels remords quant à ses allocations généreuses, sa réponse est sans équivoque : « Mes enfants ont été conçus dans ce but, alors pourquoi ne pas en profiter ? »

Cette déclaration attise davantage le débat. Confrontée aux accusations et aux critiques virulentes des tabloïds, la jeune femme reste indifférente, convaincue de ne rien faire de répréhensible. Quelle que soit l’opinion à ce sujet, son cas met en lumière les tensions persistantes autour des aides sociales au Royaume-Uni et les perceptions parfois controversées de leur utilisation.