Tragédie à Barcelone : Une employée s’effondre après une journée sous une chaleur accablante, son dernier message brise les cœurs

Publié le 4 juillet 2025

Alors que Barcelone suffoquait sous des températures record, Montse Aguilar, agent d’entretien, a perdu la vie après une journée de travail épuisante. Son ultime message, envoyé à un proche, révèle son calvaire avant son effondrement fatal.

Montse ressent rapidement des symptômes inquiétants : des crampes aux membres, une oppression thoracique et des douleurs cervicales. Elle alerte son responsable, qui lui suggère de s’hydrater et de rentrer chez elle. Malgré tout, elle persiste à travailler.

En fin de journée, exténuée, elle regagne son domicile à pied, où elle vit avec sa mère âgée. Elle répond alors à un message sur WhatsApp : *« Désolée, ma chérie, j’ai passé un après-midi horrible… J’ai cru que j’allais mourir. »* Peu après, alors qu’elle dîne, elle s’écroule soudainement. Malgré les tentatives de réanimation des voisins, son décès est constaté.

Si l’autopsie doit confirmer les causes exactes, sa famille évoque un **coup de chaleur**. Ils envisagent de poursuivre l’entreprise de nettoyage FCC et la mairie de Barcelone pour négligence. La municipalité, tout en niant toute faute, a lancé une enquête interne et une procédure contre FCC pour vérifier les conditions de travail imposées à Montse.

L’hyperthermie : un risque mortel sous-estimé

Un **coup de chaleur** peut s’avérer fatal, surtout lors de canicules intenses. Ce phénomène, également appelé hyperthermie, survient lorsque le corps ne parvient plus à réguler sa température interne après une exposition prolongée à des conditions extrêmes, particulièrement en cas d’effort physique ou d’humidité élevée. La température corporelle peut alors grimper au-delà de **40 °C**, provoquant des symptômes graves comme des migraines, des nausées, une confusion mentale, voire une perte de connaissance.

Cette défaillance menace directement les organes vitaux (cerveau, cœur, reins) et peut entraîner la mort en quelques heures sans intervention rapide. Les personnes âgées, les enfants, les malades chroniques et les travailleurs en extérieur sont particulièrement vulnérables. En cas de suspicion, il est crucial d’agir sans délai : refroidir le corps, alerter les secours et éviter toute attente. Le coup de chaleur est une **urgence vitale**, souvent minimisée à tort.

Hydratation : attention aux excès

En période de forte chaleur, s’hydrater est essentiel, mais **le choix de l’eau** et la **quantité consommée** sont tout aussi importants. Quelle eau privilégier ? Quelle quantité est raisonnable ? Les experts recommandent généralement **1,5 à 2 litres par jour**, mais cette quantité peut augmenter lors des canicules.

Cependant, comme le souligne le Dr Stephanie Widmer, urgentiste et toxicologue, une **surconsommation d’eau** peut aussi être dangereuse. Dans un article pour *Fréquence médicale*, elle met en garde contre les risques d’intoxication hydrique, un phénomène méconnu mais potentiellement mortel.

Surhydratation : un danger silencieux

Boire trop d’eau peut être aussi néfaste que de ne pas en boire assez. Si la déshydratation est bien identifiée comme un risque, l’excès inverse l’est moins. Pourtant, selon le **NIH (National Institutes of Health)**, une surhydratation peut provoquer des troubles mentaux, des vomissements, et dans les cas extrêmes, un œdème cérébral, des convulsions, voire un coma.

Comment bien s’hydrater sans risque ?

Pour éviter tout danger, il est crucial de **répartir sa consommation** tout au long de la journée. Oubliez les grands verres avalés d’un trait après des heures sans boire : privilégiez une absorption lente et régulière.

Le Dr Widmer précise : *« La recommandation standard est de 2 litres par jour, mais surtout, ne dépassez pas 1 litre par heure. »* Cette règle permet d’équilibrer l’apport en eau sans surcharger l’organisme, même après un retard d’hydratation. La clé ? **Boire souvent, mais en petites quantités**, pour rester en sécurité tout en combattant la chaleur.