4 objets à éviter de garder après le décès d’un proche pour mieux vivre son deuil

Publié le 25 juin 2025

Face à la disparition d'un être aimé, certains objets peuvent malgré nous prolonger la souffrance plutôt que de soulager la peine. Découvrez quels souvenirs matériels il est préférable de ne pas conserver pour avancer sereinement dans son processus de deuil.

Sans céder aux croyances extrêmes, il est bon de connaître les objets qu’il est préférable de ne pas garder après la perte d’un être cher. Non pas pour effacer les souvenirs, mais pour se permettre d’avancer sereinement.

  1. Les montres et horloges bloquées à l’heure du départ

Ce détail apparemment insignifiant peut cacher une symbolique puissante : le temps qui s’est arrêté. Dans plusieurs cultures, cet arrêt brutal représente une rupture dans le flux de la vie… ce qui peut subtilement freiner votre processus de deuil.

Quelle est la raison de s’en séparer ?

Une horloge immobile agit comme un ancrage émotionnel à ce moment douloureux. Elle maintient vivant l’instant du départ plutôt que de permettre à la mémoire d’évoluer. Redonner vie à son mécanisme ou s’en détacher délicatement peut être un acte libérateur.

  1. Le matériel médical et les traitements inutilisés

Lorsque la maladie a marqué les derniers moments, il reste souvent des traces matérielles : médicaments entamés, appareils de mesure, fournitures de soins. On hésite à les jeter, par habitude ou par peur d’oublier.

Pourquoi faire le tri ?

Ces objets sont imprégnés des souvenirs difficiles. Ils matérialisent une période souvent éprouvante et peuvent, sans qu’on le réalise, influencer l’atmosphère d’un lieu. Les éliminer proprement (en les rapportant en pharmacie par exemple) permet d’alléger l’environnement émotionnel de votre espace de vie.

  1. Le linge de corps et les effets personnels intimes

Conserver un accessoire ou un vêtement porté occasionnellement est une chose. Mais utiliser quotidiennement ses sous-vêtements ou dormir dans ses draps, même propres, en est une autre.

Pourquoi ces objets posent question ?

Ils conservent une proximité physique parfois trop intense avec l’absence. Si certains y trouvent du réconfort, d’autres peuvent y voir un obstacle à leur reconstruction. Si ces objets perturbent votre sommeil ou votre équilibre émotionnel, c’est peut-être le moment de leur dire adieu.

  1. Les fragments corporels : mèches, dents ou autres

La tradition de garder une mèche de cheveux ou une dent existe depuis longtemps. Mais dans le contexte d’un deuil récent, ces reliques prennent une dimension particulière.

Quel est le problème potentiel ?

Ces éléments tangibles créent un lien trop matériel avec la personne disparue, ce qui peut compliquer le travail de deuil. Ils peuvent aussi générer un certain inconfort chez les prohes qui partagent votre espace de vie.

Alors, que conserver sans hésitation ?

Heureusement, certains objets deviennent de véritables trésors mémoriels. Un roman annoté, un portrait joyeux, une correspondance manuscrite… Ces traces qui évoquent des instants heureux sont précieuses. Elles réconfortent plutôt qu’elles ne figent la peine.

L’essentiel réside dans la qualité émotionnelle de ce que vous choisissez de préserver. Demandez-vous : cet objet m’aide-t-il à me souvenir avec chaleur… ou m’enferme-t-il dans la souffrance ?

Parfois, libérer de l’espace matériel permet de faire de la place à une paix intérieure retrouvée.