Un présage ancestral obscur pour le nouveau souverain pontife soulève des questions troublantes

Publié le 12 mai 2025
MAJ le 21 mai 2025

Derrière la célébration mondiale de l'élection du nouveau pape se profile une prophétie oubliée qui suscite l'inquiétude. Plongeons dans ce récit mêlant mystère et avertissement pour découvrir la vérité cachée.

Un nouveau pape américain et des anciennes appréhensions réveillées

Le récent événement survenu à Rome le 7 mai a marqué un tournant significatif. Après le décès du pape François à l’âge de 88 ans, le cardinal Robert Prevost, originaire de Chicago, a été élu comme le tout premier pape américain, prenant le nom de Léon XIV. Cette nomination d’un visage venant des États-Unis, réputé pour son modératisme, pourrait signifier une Église prête à embrasser davantage la modernité.

Cependant, en marge des festivités, les résonances d’une prophétie vieille de plus de quatre siècles refont surface. Comme si l’Histoire affectionnait les coïncidences inquiétantes. Tel un scénario de thriller, tous les regards se dirigent vers Nostradamus et saint Malachie, deux figures mystérieuses qui, selon certains, auraient prédit ces bouleversements.

Nostradamus : des quatrains énigmatiques et des interprétations troublantes

Michel de Nostredame, connu sous le nom de Nostradamus, a publié en 1555 un ouvrage intitulé « Les Prophéties », regorgeant de quatrains obscurs. Parmi eux, une prédiction retient l’attention : la mort d’un pape « très vieux » – souvent associée à François – suivie par l’avènement d’un pontife affaiblissant son autorité tout en gouvernant avec fermeté sur une longue période.

Cette prophétie ambiguë oscille entre l’espoir d’un renouveau et la crainte de divisions internes, certains y voyant un avertissement sur une Église en crise, déchirée entre tradition et modernité, tel un vieux clocher fragilisé par les vents venant de l’Ouest.

De plus, une énigmatique strophe évoque un jeune homme à la peau sombre aidant un roi puissant à transmettre le pouvoir à un individu vêtu de rouge, alimentant ainsi des spéculations enflammées, souvent nourries davantage par l’imaginaire collectif que par des faits historiques avérés.

Saint Malachie : une prophétie glaçante

Une des prophéties les plus troublantes émane de saint Malachie, archevêque d’Armagh au XIIe siècle, qui aurait eu une vision de tous les papes jusqu’à la fin des temps lors d’un voyage à Rome. Selon le récit du moine bénédictin Arnold Wion au XVIe siècle, le successeur de François serait le dernier pape, celui qui guiderait les fidèles à travers des persécutions, avant la chute de Rome, la ville aux sept collines, et le jugement dernier.

Cette prophétie apocalyptique, si prise littéralement, rivaliserait avec les scénarios de fin du monde des superproductions hollywoodiennes.

Faut-il succomber à la peur ?

Alors, est-il réellement nécessaire de laisser la peur nous envahir ? Selon de nombreux théologiens, il est primordial de faire preuve de prudence et de discernement. Ces textes, empreints de symbolisme et rédigés dans un langage ésotérique, ont traversé les siècles en suscitant fantasmes et réinterprétations, à l’image d’un vieux grimoire oublié dans un grenier poussiéreux.

Dans l’histoire de l’Église, combien de fois a-t-on annoncé la fin imminente du monde ? Les événements actuels, aussi perturbants soient-ils, demeurent avant tout des réalités humaines où la foi, la raison et la sagesse doivent prévaloir sur les peurs irrationnelles.

Comme le dit un proverbe français bien connu : « Chat échaudé craint l’eau froide ». Il est préférable de considérer ces prophéties comme des mises en garde symboliques plutôt que comme des certitudes immuables.