Les dernières paroles marquantes du Pape François 1er

Publié le 29 avril 2025
MAJ le 3 juin 2025

Accompagné de l'amour de ses proches, le pape François a traversé le chemin solitaire de la fin de vie avec une détermination inébranlable à rester proche de son peuple jusqu'à son dernier souffle.

À travers le récit poignant de son chirurgien et ami, le professeur Sergio Alfieri, nous plongeons dans une histoire à la fois personnelle et respectueuse, à l’image du pontificat de François.

Une détermination sans faille jusqu’au bout

Malgré sa santé fragile, le pape François avait décidé de poursuivre son service avec engagement. Tel un capitaine résolu à rester sur le navire malgré la tempête, il continuait ses apparitions publiques, animé par une mission qu’il s’était engagé à accomplir jusqu’au bout.

La veille de Pâques, il partageait un repas simple en famille, savourant une délicieuse tarte offerte par son chirurgien de confiance. Il affichait de la joie, de la motivation, prêt à bénir la foule le lendemain pour l’Urbi et Orbi.

La foi comme source de force face à la maladie

Cependant, la maladie, tapie dans l’ombre, frappe soudainement. Au lever du jour, un appel urgent : le pape est gravement affaibli. À l’arrivée de ses médecins, il est conscient mais silencieux, déjà tourné vers l’au-delà.

Refusant tout acharnement thérapeutique, il opte pour rester chez lui, à la Maison Sainte-Marthe. Un choix profondément humain et spirituel, fidèle aux valeurs qu’il défendait depuis le début de son pontificat.

Un adieu empreint de simplicité et de tendresse

Au moment ultime, François n’est pas seul. Entouré d’une petite équipe de fidèles dirigée par l’infirmier Massimiliano Strappetti, il reçoit leur soutien.

Le cardinal Parolin vient réciter le chapelet, créant une atmosphère de prière silencieuse autour du pape, comme une douce mélodie pour accompagner son dernier voyage. Son chirurgien fidèle, Alfieri, lui offre un geste de tendresse : une caresse discrète sur la main.

« Merci de m’avoir ramené parmi les gens »

Ses dernières paroles, confiées à Strappetti, résonnent comme un héritage :
« Merci de m’avoir ramené parmi les gens. »

Cette phrase résume toute la philosophie du pape : rester parmi le peuple jusqu’au dernier souffle. La veille de sa disparition, malgré la fatigue, il avait tenu à saluer la foule depuis la papamobile, offrant un dernier sourire et une ultime bénédiction.

Une lutte contre la maladie avec dignité

Le pape François avait combattu pendant des années contre de graves maladies : hypertension, diabète de type 2, pneumonie bilatérale… Mais fidèle à sa devise « En avant, toujours en avant », il n’avait jamais laissé la maladie dicter ses actes.

Sa disparition, due à un AVC suivi d’un arrêt cardiaque, s’est déroulée dans la discrétion, en accord avec une vie entièrement dédiée à l’humilité.

L’héritage d’un pape proche de son peuple

Le pape François était bien plus qu’un chef religieux. Il était un guide au milieu de sa communauté, un homme simple investi d’une mission immense. Ses derniers jours illustrent parfaitement sa vision du monde : proximité, humilité, courage.

Alors que nous nous remémorons son souvenir, il est impossible de ne pas être émus par tant de générosité et de simplicité. Un dernier voyage serein pour un pape qui aura vécu et quitté ce monde en tant qu’homme parmi les hommes.