Les adieux émouvants du pape François : un message poignant à l’humanité

Publié le 22 avril 2025
MAJ le 3 juin 2025

Le monde catholique est bouleversé par la nouvelle de la disparition du pape François à l'âge de 88 ans, après une période de fragilité physique marquée par des complications de santé.

Un dernier adieu touchant

Juste avant son décès, le pape François a souhaité faire une brève apparition au balcon de la basilique Saint-Pierre pour transmettre un message de Pâques à ses fidèles. Malgré sa faiblesse et sa position dans un fauteuil roulant, il a partagé des mots emprunts de compassion et d’espoir, plaidant pour la fin des conflits mondiaux. Ce discours a marqué son dernier message public, un adieu à la fois discret et poignant.

Un état de santé en déclin

Ces dernières semaines, il était évident que le pape était épuisé. Lors du lundi de Pâques, incapable de parler lui-même, il a laissé un archevêque prendre la parole – un geste rare symbolisant une profonde fatigue. Cela dépassait la simple question de l’âge, c’était une question de survie.

Le 21 avril 2025, à 7h35, le souverain pontife a rendu son dernier souffle à sa résidence de Sainte-Marthe. Le professeur Andrea Arcangeli, responsable de la Direction de la santé du Vatican, a confirmé : un AVC brutal suivi d’une défaillance cardio-circulatoire irréversible. Son corps a finalement cédé.

Pourtant, cette chute était annoncée. Dès février, une longue hospitalisation à l’hôpital Gemelli avait révélé une pneumonie bilatérale sévère, signe d’un corps affaibli et vulnérable. Malgré une légère amélioration, sa santé restait fragile et instable.

Le constat de décès émis par le Saint-Siège était précis : pneumonie polymicrobienne, insuffisance respiratoire aiguë, bronchectasies, hypertension, diabète de type II. Un mélange mortel affaiblissant les défenses et ouvrant la porte à de graves complications, en particulier les AVC.
Rétrospectivement, les signes étaient là : la lenteur des gestes, le souffle court, l’absence de voix. Le Vatican l’avait anticipé. Le monde aussi, même s’il refusait d’y croire.

Un pontificat marqué par la modestie et la réforme

Élu en 2013, Jorge Mario Bergoglio, le premier pape jésuite et le premier pontife d’origine américaine, a apporté un souffle nouveau à l’Église catholique. Reconnu pour sa simplicité de vie, il a préféré résider à la maison Sainte-Marthe plutôt qu’au palais apostolique. Son pontificat a été marqué par des prises de position courageuses sur des sujets tels que la protection de l’environnement, la justice sociale et l’ouverture aux marginaux.

Des funérailles empreintes de simplicité

Conformément à ses volontés, le pape François sera inhumé dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, rompant ainsi avec la tradition des sépultures papales à Saint-Pierre. Une période de deuil de neuf jours, appelée les « novemdiales », précédera ses obsèques, offrant aux fidèles du monde entier l’occasion de lui rendre hommage.

Quel avenir pour l’Église ?

Avec le décès du pape François, le siège apostolique est vacant. Le cardinal Kevin Farrell, en tant que camerlingue, assure l’intérim en attendant la convocation du conclave qui élira le prochain pape. Parmi les possibles successeurs, le nom d’un cardinal français circule, attirant l’attention des fidèles en France.