Découverte tardive : Les signes méconnus d’un cancer du côlon de stade avancé

Publié le 26 mars 2025
MAJ le 2 juin 2025

Plongez dans l'histoire de Tess, une jeune mère active, qui a ignoré pendant des mois les symptômes inquiétants d'un cancer du côlon au stade 4. Découvrez les leçons essentielles tirées de cette expérience bouleversante.

Les premiers symptômes souvent sous-estimés

Au début, Tess éprouvait des douleurs d’estomac de temps en temps. Apparemment anodines, ces douleurs, situées très bas dans l’abdomen, ressemblaient à celles des règles douloureuses ou de l’endométriose. Progressivement, elles sont devenues de plus en plus insupportables, la laissant clouée au sol, pliée en deux de douleur. Malgré ces signaux d’alarme, aucun diagnostic précis n’était posé.

Rassurée à tort par des analyses…

Des analyses sanguines ont été effectuées. Résultat : une carence en fer et une anémie persistante. Des symptômes courants chez de nombreuses femmes, souvent attribués à une alimentation déséquilibrée ou à un accouchement récent. Comme Tess avait l’habitude de ces déséquilibres, elle ne s’en préoccupait pas outre mesure. Pourtant, ces signes étaient bel et bien liés à son cancer.

Un symptôme évident trop souvent négligé

Le signal d’alarme réel est apparu par la suite : du sang dans les selles. Un signe qui aurait dû susciter une inquiétude immédiate. Pourtant, ce symptôme a été attribué à ses hémorroïdes, sans investigation approfondie. Pourtant, que le sang soit visible sur le papier, dans la cuvette ou mélangé aux selles, il doit toujours alerter.

Des changements digestifs révélateurs

Un autre symptôme que Tess n’a pas pris au sérieux immédiatement : la modification de la forme de ses selles. Elles étaient devenues très étroites, comme si un obstacle entravait partiellement leur passage. À tel point qu’elle plaisantait avec son médecin : « Ma fille de deux ans a des selles plus grosses que les miennes ! » Ce détail, bien que frappant, a été ignoré.

Les écueils des diagnostics alternatifs

Comme c’est souvent le cas chez les jeunes mères, les professionnels de santé ont envisagé des causes bénignes : syndrome post-partum, intolérance au lactose, maladie cœliaque… autant de pistes qui ont détourné l’attention du véritable problème. Résultat : une année précieuse a été perdue avant qu’une coloscopie ne soit enfin réalisée.

Une lutte acharnée… et une victoire

Finalement, Tess a insisté. Elle a changé de médecin, demandé un second avis. Et là, le verdict est tombé : cancer du côlon à un stade avancé. Heureusement, grâce à sa ténacité, un traitement a pu être initié à temps. Aujourd’hui, elle est en rémission complète et témoigne pour sensibiliser d’autres personnes à ne pas négliger les signes.

Quand faut-il consulter ?

Voici quelques signes qui devraient vous inciter à consulter rapidement :

  • Douleurs abdominales persistantes, surtout si elles deviennent plus intenses
  • Sang dans les selles, sur le papier ou dans la cuvette
  • Selles anormalement étroites ou irrégulières
  • Fatigue inexpliquée, anémie
  • Perte de poids soudaine

Une prévention essentielle à ne pas négliger

La coloscopie est un outil de dépistage efficace et pris en charge par l’Assurance maladie. Bien qu’elle puisse sembler impressionnante, elle peut littéralement sauver des vies. En cas de doute, n’hésitez jamais à insister pour en bénéficier. Comme le dit Tess : « Mieux vaut paraître parano que de manquer l’opportunité de guérir. »

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